« Je me gratte et me triture sans cesse la peau et c’est plus fort que moi » : est-ce de la dermatillomanie ?
Vous arrive t’il régulièrement de vous triturer la peau du visage ou du corps (bras, jambes, dos, poitrine etc.) pendant longtemps sans pouvoir vous arrêter?
Vous retrouvez-vous régulièrement la peau abimée, boursouflée, et/ou en sang suite à ces comportements ?
Ressentez-vous de la honte et de la culpabilité juste après ces grattages et triturages?
Vous êtes-vous déjà dit « c’est la dernière fois que je me fais ça » sans réussir à respecter cet engagement ?
Si oui, il se peut que vous souffriez de dermatillomanie. Et vous n’êtes pas seul.e !
La dermatillomanie (également appelée acné excorié) concernerait entre 2% et 5% de la population, selon les études.
Beaucoup de ces personnes sont en errance médicale et luttent contre elles-mêmes durant de nombreuses années avant d’enfin poser un nom sur ce qu’il leur arrive : la dermatillomanie. Ce trouble survient souvent vers la période de l’adolescence et touche principalement les jeunes filles. Mais s’il n’est pas traité, il peut devenir chronique et perdurer de longues années. Il génère une immense souffrance et détresse psychologique et il n’est pas à prendre à la légère car il peut également entrainer des lésions et cicatrices importantes.
Vous êtes proche d’une personne dermatillomane ?
Si vous lisez cet article mais que c’est un de vos proches qui est concerné, sachez qu’il ou elle ne le fait pas exprès et ne peut absolument pas s’en empêcher. C’est au-delà de sa volonté car il ou elle souffre d’un TOC (trouble obsessionnel compulsif) :la dermatillomanie. C’est très important que vous compreniez cela afin d’éviter les injonctions visant à le faire s’arrêter qui pourraient être contre-productives et lui rajouter de la culpabilité. En effet il ou elle en ressent déjà énormément.

Psychopraticienne spécialiste de la dermatillomanie
Je suis spécialisée dans l’accompagnement de ce trouble psychologique encore très peu connu du public et du corps médical. J’ai découvert l’existence de la dermatillomanie il y a 4 ans, via une patiente qui en était atteinte. Depuis je me suis beaucoup documentée et formée à la psychopathologie de ce trouble. Cela me semblait essentiel car il n’y a rien de plus frustrant et douloureux pour les patientes concernées d’expliquer leur trouble à un.e praticien.ne qui n’en a aucune connaissance. Parfois ces professionnels le banalise en leur disant « ben il faut arrêter de vous gratter, ça va faire des cicatrices ». Elles le savent bien… mais c’est plus facile à dire qu’à faire!
Deux de mes approches thérapeutiques, l’Hypnose Ericksonienne et le RITMO® sont très intéressantes pour traiter la dermatillomanie. En complément, je me suis également spécialement formée à la Thérapie Cognitive et Comportementale (TCC) de la dermatillomanie.
Des solutions à la dermatillomanie existent
La dermatillomanie génère une immense souffrance psychologique et physique chez de nombreuses personnes. Elles ne savent pas comment s’en sortir. Sachez que la psychothérapie est la solution. Ce n’est pas magique et immédiat, cela nécessite un travail de fond, mais c’est efficace ! Ne restez donc surtout pas seul.e et démuni.e avec votre souffrance car ce trouble disparaît rarement « tout seul ». Maintenant que vous connaissez ce terme, je vous incite donc vivement à solliciter de l’aide, que cela soit auprès de moi ou auprès d’autres praticien.ne. Un cycle d’hypnothérapie et de coaching pour vous libérer de la dermatillomanie est réalisable intégralement à distance en téléconsultations.
N’hésitez pas à me contacter au 06 14 19 86 56 pour prendre RDV ou pour toute demande d’informations complémentaires.
Bien à vous,
Julie